Fax, le bon vieux temps ?

Par Brigitte (50 ans) et Maël (18 ans)

Brigitte :
« Avant les années 2000 et au début d’internet, il m’arrivait souvent d’utiliser le fax : je tapais mes courriers, je me levais pour les imprimer puis pour les faxer, je retournais ensuite réceptionner l’accusé.
Je traitais 1 information en 5 à 10 minutes.
Avec le recul, j’aimais cette lenteur et la mobilité qui l’accompagnait, même si aujourd’hui je traite plus d’informations, à plus grande fréquence. J’aimais également passer une tête dans le bureau voisin pour communiquer avec mes pairs.
Je suis parfois nostalgique de cette époque, surtout lorsque j’ai 50 mails par jour dans ma boîte et une relation privilégiée… avec un écran !

Maël :
“Aujourd’hui, tout est simple et rapide pour communiquer : avec internet et un ordinateur ou même un téléphone, tu crées un message ou un mail en quelques secondes.
Tu peux traiter 10 informations en 5 à 10 minutes.
Habitué par cette vitesse et ces outils technologiques , j’aime cette rapidité et cette immobilité.
La communication est certes moindre que dans un bureau avec des collègues, mais elle ne me
manque pas car je peux les contacter à n’importe quelle moment et d’où je veux.
Cela peut-être redondant mais la rapidité de transmission de message m’oblige à répondre tout aussi vite”.

Conclusion : Que notre mobile ne nous incite pas à rester immobile !

( Article réalisé conjointement par Maël et Brigitte, qui n’auront jamais les mêmes repères numériques, et devront toujours s’adapter ! )

représentation d'une image comparant deux types de communication avec deux génération différentes

Management X et Z, un conflit générationnel ?

Pour représenter la génération Z, nous avons Mael, 18 ans, étudiant

S’il doit être managé, la confiance et le respect sont primordiaux pour Maël. Avoir une relation de travail où l’on ne fait pas la différence de hiérarchie est une bonne option. Tout en respectant les missions et les objectifs fixés par le manager.

S’il devait être manager, Maël déléguerait les tâches avec une confiance en ses salariés, tout en s’assurant d’avoir un rendu final satisfaisant. Mais pour mieux répondre aux besoins des collaborateurs, il cernerait les différents profils de chacun, pour adapter son style de management à ceux-ci.

Pour représenter la génération X, nous avons Brigitte, 50 ans, entrepreneuse

Lorsqu’elle manage, Brigitte, comme Maël, définit son management selon chacun. D’abord elle pose un cadre un peu directif, puis lorsque la confiance s’installe, elle adapte son management au collaborateur, en mode participatif voire délégatif (selon le modèle Hersey Blanchard).

Si elle doit être managée, elle aime la confiance réciproque et le management horizontal, à l’identique de Maël.

Conclusion : alors, incompatibilité ? Au contraire, deux générations différentes, et des besoins en management identiques. Osons la mixité générationnelle !

Article réalisé conjointement par Maël et Brigitte, qui ont tenu à s’exprimer sur leur vision du management, pensant a priori ne pas avoir la même … et s’étant bien trompés !