Les CI(S)P accompagnent au quotidien des réfugiés, des démunis, toutes personnes considérablement éloignées de l’emploi.
➡️ J’ai constaté depuis quelques mois maintenant que j’effectue cette mission, un nombre important d’arrêts de travail chez mes pairs.
L’une de mes premières réflexions a été : « ce doit être un travail qui abîme ».
➡️ J’ai compris, à travers une formation en santé mentale chez les publics en situation de précarité dispensée par le Vinatier ( 🙏 ORSPERE-SAMDARRA) qu’il y a probablement un lien avec « l’effet vicariant », une forme de contagion émotionnelle : à travers les récits des autres, les aidants peuvent ressentir indirectement leurs expériences et en être profondément touchés.
Leur sens de l’empathie, une belle qualité des pratiquants de ce métier, peut aussi devenir leur talon d’Achille.
✨ C’est pourquoi il est indispensable d’accompagner aussi les aidants, avec des supervisions régulières – ce que l’on pratique en coaching – ou des échanges de pratiques professionnelles.
Ces dispositifs permettent un partage d’expérience, du soutien, de retrouver des ressources.
💡Et justement, nous allons mettre cela en place dans les prochaines semaines !
👏 J’adresse au passage mes salutations et mon soutien à tous ces conseillers et à tous mes collègues de l’insertion professionnelle. Bravo à vous !
(Et puis je vais prendre soin de moi, aussi;).
